L’être humain passe en moyenne le tiers de sa journée dans le travail ce qui nous amènerait à dire qu’il passe presque le tiers de sa vie dans le milieu professionnel. Et si on calculait le temps du sommeil et de repos qui représente également le tiers, il nous reste plus que le tiers de notre vie pour les affaires personnelles, familiales et privées. Ce temps important de la vie professionnelle mérite une attention particulière car le tiers de notre vie est en jeu. Pourrions-nous vraiment ressentir le bonheur dans cette vie professionnelle ? Sommes-nous heureux le tiers de notre vie ?
En vue de répondre à ces interrogations, nous devrions en être en mesure de savoir si nous nous rendons au travail par devoir ou par plaisir. Autrement dit, si notre métier nous plait et nous avons un bon ressenti, nous pouvons dire que nous avons du plaisir, voire ressentir du bonheur et du bien-être au travail. Si au contraire, notre profession ne nous correspond pas et nous nous rendons au travail malgré nous, nous pouvons dire que le travail est un devoir subi qui ne nous procure pas le bonheur au travail. Le travail comme source de plaisir vient d’une bonne orientation sur le plan personnel et professionnel, c’est-à-dire le métier est souvent le rêve d’enfance ou l’objectif tracé durant la vie. Suite à ce choix professionnel tracé, nous avons plus de chance de ressentir le bonheur au travail et nous pouvons mettre en place des stratégies pour favoriser le bien-être au travail. Tandis que la personne qui a été mal orientée ou elle a occupé un poste qui ne correspond pas à ses attentes, celle-ci risque de mal vivre l’expérience difficile surtout si la situation professionnelle provisoire devient permanente.
Pour revenir à la question de départ : le bonheur au travail, est-ce une utopie ? Non, le bonheur est possible au travail. Il est défini comme un état dans lequel l’équilibre de vie global est atteint et les objectifs professionnels sont accomplis, d’où la satisfaction professionnelle qui procure une satisfaction personnelle. En vue d’atteindre cet équilibre de vie professionnelle nécessaire au bonheur au travail, il faudrait trouver sa juste place : ni tomber dans le burn out avec la surcharge de travail, ni se retrouver dans le bore-out avec la sous-charge de travail et l’ennui. Les extrêmes (sur/sous) dans la charge du travail entraine un déséquilibre professionnel empêchant ce bien-être professionnel. Une autre forme d’épuisement peut surgir lorsque la personne ne ressent pas qu’elle occupe le poste adéquat à son profil, il s’agit du brown-out où la personne ressent de l’anxiété et de l’absurdité, voire de l’inutilité du travail surtout quand celle-ci est surqualifiée ou ne ressent pas de la motivation pour le poste occupé.
Vu les différents risques psychosociaux (RPS) liés à la répartition de la charge de travail, la nature des tâches accomplies, le sens du travail et les relations interpersonnelles dans une organisation, il est important d’intégrer une posture d’écoute des salariés sur les facteurs organisationnels pouvant avoir un impact en matière de RPS. Malgré les difficultés socioprofessionnelles, il est possible de maintenir une attitude positive pour faire face à ces défis et les surmonter. En tant que bon manager, il est primordial d’envisager une démarche d’intervention bien-être pour assurer une bonne ambiance avec ces coéquipiers. Cette démarche permet un diagnostic des RPS soit par entretien ou par questionnaire, et elle propose des solutions préventives pour garantir le bien-être professionnel. Comme le dit si bien l’adage: vaut mieux prévenir que guérir ! Nos experts SOCIAL-IN conseillent : vaut mieux intégrer une démarche d’intervention bien-être que gérer les RPS…